mercredi 30 novembre 2022

Se présenter et présenter quelqu'un /Ukrainian Course A1.2

1. Se présenter et présenter quelqu'un / Представлення себе та когось
2. C'est qui? Dire sa nationalité / Хто це? Вкажіть свою національність
3. C'est qui? Demander et donner des informations / Хто це? Запитувати та надавати інформацію
Aucune tâche pour le moment / Завдань ще немає

Jouer à la marelle
Jeu d'enfants qui consiste à sauter à cloche-pieden poussant un palet dans des cases dessinées sur le sol.

Traduction en anglais : hopscotch
Дитяча гра, яка складається зі стрибків на одній нозі, штовхання шайби в квадрати, накреслені на землі.

1. Le week-end, nous allons  montagne (féminin).
2. Mon frère joue  football (masculin) avec ses amis.
3. Les enfants font  selfies (pluriel) avec mon téléphone.
4. - Tu vas où demain ? - Je vais  cinéma (masculin) ou  opéra (commence par une voyelle). / — Куди ти йдеш завтра? — Я ходжу в кіно (чоловічого роду) або до опери (починається з голосної)
5. Antoine est très sportif : il fait  bateau (masculin) et  boxe (féminin).
6. On joue  dés (pluriel) et  cartes (pluriel) pendant le cours de français. / Ми граємо в кості (у множині) і в карти (у множині) під час уроку французької мови.
7. Excusez-moi, est-ce que je peux aller  toilettes (pluriel) s'il vous plaît ?
8. Avec ma femme, nous faisons  natation (féminin)  piscine (féminin).


lundi 28 novembre 2022

Faire la fiche de grammaire

1. Faire la fiche de grammaire sur les verbes aller, faire, venir et prendre. Notez le pronom sujet (je, tu, il/elle/on, nous, vous, ils/elles). /Виконайте робочий аркуш з граматики на дієслова aller /йти, faire /зробити, venir /прийти et prendre /брати.

a. Vous faites [faire]

b. Je prends Tu prends [prendre]

c. Ils /elles vont [aller] 

d. Il /elle /on vient [venir] 

e. Ils /elles prennent [prendre] 

f. Je vais [aller]

g. Nous venons [venir]

h. Ils /elles font [faire]

i. Nous allons [aller]

j. Tu fais [faire]

k. Ils /elles viennent [venir]

l. Vous prenez [prendre]

2. Choisissez la forme correcte /Виберіть правильну форму

a. On (fait / fais) des crêpes ce soir ? /Ми сьогодні ввечері готуємо млинці?

b. Je (prend / prends) mes lunettes de soleil. /Я візьму мої сонцезахисні окуляри.

c. Tu (vas / vais) chez le coiffeur avec ta mère. /Ти йдеш з мамою до перукарні.

d. Ces chiens (font / faisons) beaucoup de bruit. /Ці собаки роблять багато шуму.

e. Vous (prenez / prenons) des autostoppeurs ? 

f. Nous (vont / allons) à Mykonos, en Grèce. 

g. Elle (vient / viens) nous rendre visite la semaine prochaine. 

3. Conjuguez le verbe à la bonne forme. a. (aller) Ils ……………… au concert de Clara Luciani. b. (venir) Nous ……………… après-demain et repartons jeudi matin. c. (faire) Vous ne ……………… pas beaucoup d’erreurs. d. (prendre) Tu ne ……………… pas ton parapluie ? e. (aller) Je ……………… au supermarché à pied. f. (venir) Tes parents ……………… en voiture ou en train ? g. (prendre) Nous ……………… des cours de chant. h. (faire) Elle ……………… du patinage artistique. 4. Choisissez la forme correcte. a. Vous (prenez / faites / venez) du sport tous les matins. b. Nous (allons / prenons / faisons) à la piscine après l’école. c. Il (fait / va / prend) un café et un croissant. d. Elles (vont / font / viennent) toujours avec leurs enfants. e. Je (viens / vais / fais) à la montagne une fois par an. f. Tu (viens / fais / vas) souvent en retard. 5. Terminez ou complétez les phrases. a. On ne va pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . b. Tu fais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . tous les jours ? c. Les élèves prennent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . d. Tu ne viens pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ? e. Nous faisons tous les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . f. Vous allez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ? g. Je ne prends pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

dimanche 27 novembre 2022

Extrait du livre "Les chevaux de pluie suivi de Les blessures de la terre"

Extrait du livre "Les chevaux de pluie suivi de Les blessures de la terre" de la terre"

Les chevaux de pluie : "Une légende raconte que des chevaux guident les nuages et qu'ils se mêlent à la pluie pour une chevauchée sauvage... Les chevaux de pluie sont arrivés un matin. Je ne les attendais pas. Je savais qu'ils ne resteraient pas longtemps..." Une dépression qui arrive dans la vie comme les chevaux de pluie à l'horizon. Une dépression qui s'en ira, laissant devant elle... la vie. Livre écrit par Michel Cordebœuf et illustré par Marie Fardet.

Une légende raconte que des chevaux guident les nuages et qu'ils se mêlent à la pluie pour une chevauchée sauvage...

Les chevaux de pluie sont arrivés un matin. Je ne les attendais pas. Je savais qu'ils ne resteraient pas longtemps.

/Легенда говорить, що коні керують хмарами і що вони змішуються з дощем для дикої їзди...

Одного ранку прибули дощові коні. Я їх не очікував. Я знав, що вони не затримаються надовго.

Le soleil venait de mourir pour la dernière fois sur un horizon bleu. Une coupure de langue anéantissait le flou du présent.

— Tempête! dit un peintre enfoui dans la palette de ses cris.

Derrière mon miroir, je me noyais dans la pluie livide et blanche.

Cerné. La nuit s'éclaircissait et refusait le noir. Couleur de la peur. Plus personne autour de moi ne semblait vivant. Et pourtant...  

/Сонце щойно востаннє вмерло на синьому обрії. Поріз язика знищив невиразність сьогодення.

 Буря! — сказав художник, похований у палітрі своїх криків.

За моїм дзеркалом я тонув у темно-білому дощі.

Оточений. Ніч світлішала й відмовлялася від темряви. Колір страху. Ніхто навколо мене більше не здавався живим. І все ж...

Silence du peintre englouti dans sa peinture. Tous les portraits s'effaçaient leur passé sans laisser de traces. Je m'accrochais au rêve qui voulait me suivre. Des visages disparaissaient,  d'autres surgissaient...

Retour vers les pluies anciennes. Les chagrins alourdis sur les épaules du réel. Et pourtant, une nouvelle image s'invitait.

J'essayais de comprendre. Les souvenirs d'antan prenaient le pouvoir sur l'autel sombre.

Je me souvins alors de mon grand-père indien, de ses capteurs de rêves, des massacres, des effacement, de ces armes armes ennemies à gueule ouverte qui trouaient le torse de ses frères.

Grand-père invoquait le dieu Présent et des âmes lui répondaient. Ce n'était pas son heure de partir. Il ne pouvait que rester debout, hurler encore contre guerre et emporter dans les collines sèches les traces de ses blessures.

/Тиша художника поглинула його картину. Усі портрети безслідно стерли своє минуле. Я чіплявся за мрію, яка хотіла слідувати за мною. Обличчя зникали, з'являлися інші...

Назад до давніх дощів. Печалі лягли тягарем на плечі реальності. І все ж з'явився новий образ.

Я намагався зрозуміти. Спогади минулого взяли владу на темному вівтарі.

Тоді я згадав свого індіанського дідуся, його ловців снів, масові вбивства, стирання, цю ворожу зброю з відкритими пащами, яка пробивала груди його братів.

Дід закликав бога Присутнього і душі йому відгукувалися. Йому не час йти. Він міг тільки стояти, знову кричати проти війни і нести сліди своїх ран на сухі пагорби. 

Mon grand-père m'apprit le chemin, l'humilité des hommes. Un jour, il s'éloigna de moi et je fis confiance au présent. Il me sembla que je ressemblais à un cheval, à l'un de ces mustangs dont il m'avait tant parlé et que personne ne pouvait dompter. Mais j'avais beaucoup à apprendre, beaucoup à voyager, beaucoup à aimer...

J'allais me tromper, me relever, marcher, trébucher, me remettre debout, prendre le risque de vivre, marcher, marcher, marcher...

Ce fut alors qu'ils m'apparurent pour la première fois dans le miroir battu par la tempête et les larmes du ciel. Au moment où la fenêtre qui me prolongeait disparut, un cheval de pluie surgit, suivi de tant d'autres.

Sans réfléchir, pour ne pas mourir sous les sabots, je sautai sur premier, tout blanc, qui semblait mener le troupeau. Je m'accrochai à sa longue crinière et je volai au-dessus des bruits du monde.

/Мій дід навчив мене шляху, смирення людей. Одного разу він пішов від мене, і я довірився подарунку. Мені здалося, що я схожий на коня, одного з тих мустангів, про яких він мені так багато говорив і яких ніхто не міг приборкати. Але мені довелося багато навчитися, багато подорожувати, багато любити...

Я збирався зробити помилку, встати, піти, спіткнутися, встати, ризикнути жити, йти, йти, йти...

Тоді вони вперше з'явилися мені в дзеркалі, побитому бурею і слізьми неба. У той момент, коли вікно, що простягалося повз мене, зникло, з’явився дощовий кінь, а за ним багато інших.

Недовго думаючи, щоб не загинути під копитами, я кинувся на першого, всього білого, який, здавалося, вів табун. Я вчепився в його довгу гриву й полетів над звуками світу.

— Ne dis rien! murmura mon destrier, la terre est une alternance de griffures et des tendresse, de coups de canon et de poignées des main, de haines et des sourires… 

Je crus apercevoir, dans les nuages entremêlés, le visage de mon grand-père. 

— Ce n'est qu’une image parmi tant d'autres! me dit le cheval de pluie. Tu vois ce que tout souhaites  revoir! Mais toutes les effigies du passé ne sont qu’illusions! 

Dans les tourbillon des vents, il voguait au cœur d'une mer tranquille. De temps en temps, il semblait  sourire à la vie.

Je me taisais pour ne pas effacer la magie de l'instant.

Quand je me réveillai, j'aperçus les ruines de ma maison, un horizon convalescent, des nuages sans visage, un tableau blanc, une fleur fanée… 

Le soleil avait tenté de me consoler. Alors, je courus pour aller voir la frontière du jours délicatement  posée sur une horizon fragile. 

Je restai debout après la tempête. Et sans comprendre tous les messages de présent, je traversai une nouvelle lisière d’ombré et de fulgurance, une nouvelle marche bleue et nuit.
Et je grandi…. 

Des lumières inattendues se sont emparées de moi. Sur la ligne bleue de ma nouvelle vie, j'ai assis mon histoire et attendent de tourner d'autres pages. 

J'ai pleuré, j'ai ri, j’ai marché, je me suis perdu.

Je me suis cherché, trouvé. 

Étranges rendez-vous avec moi-même dans les quotidien du miroir.

Un escalier de lumière pour image chaque matin avant le premier pas. 

Je n'ai jamais revu les chevaux les de pluie mais je sais que je n'ai pas rêvé. Ils sont heureux là où ils galopent, sur la frontière d’un arc-en-ciel.

/Не кажи нічого! — пробурчав мій конь, — земля — це чергування подряпин і ніжності, гарматних пострілів і рукостискань, ненависті й посмішок... Мені здалося, що я бачу в сплутаних хмарах обличчя мого дідуся. — Це лише одне зображення з багатьох! — сказав мені дощовий кінь. Ви бачите те, що всі хочуть побачити знову! Але всі опудала минулого – лише ілюзії! У виру вітрів він плив у серці тихого моря. Час від часу він ніби посміхався життю. Я мовчав, щоб не стерти магію моменту. Коли я прокинувся, я побачив руїни свого будинку, одужуючий горизонт, безликі хмари, білу дошку, зів'ялу квітку... Сонце намагалося мене втішити. Тож я побіг, щоб побачити межу дня, делікатно розміщену на крихкому горизонті. Я не спав після грози. І не розуміючи всіх посилів сьогодення, я перетнув новий край тіні й спалаху, нову блакить і нічну прогулянку. А я виріс.... Несподівані вогні охопили мене. На блакитній лінії мого нового життя я сиджу зі своєю історією і чекаю, щоб перегорнути інші сторінки. Плакав, сміявся, ходив, заблукав. Я шукав себе, знайшов себе. Дивні зустрічі з собою в повсякденному дзеркалі. Світлі сходи як образ кожного ранку перед першим кроком. Я більше ніколи не бачив дощових коней, але я знаю, що мені не снилося. Вони щасливі там, де скачуть галопом, на межі веселки.

Quelqu’un avait abandonné de la rosée sur les lèvres du monde. Mais je ne savais plus quelle était la saison. Je ne me souvenais plus de rien, seulement de l’image d’un vieillard heureux qui m'ouvrait le portes de la vie. 

J’avais souri au soleil. Il avait cligné de l'œil. Il avait encore menti, me disant qu’il avait effrayé les chevaux de pluie.

J'avais fait semblant de le croire. Je m'étais relevé. J’avais senti des racines pousser sous mes pieds.  J'avais crié et l’écho m'avait donné rendez-vous avec moi-même.

J'avais eu envie de marcher, d'aller vers une cascade secrète, une source oubliée, un sentier sans nom… 

Envie d’entendre à nouveau les martèlements des sabots, ces bruits brefs et violents qui soulevaient la poussière.

/Хтось залишив росу на устах світу. Але я вже не знав, який сезон. Я вже нічого не пам'ятав, тільки образ щасливого старого, який відкрив мені двері в життя. Я посміхнувся сонцю. Він підморгнув. Він знову збрехав, сказавши мені, що налякав дощових коней. Я зробив вигляд, що вірю йому. Я прокинувся. Відчув, як під ногами росте коріння. Я закричав, і луна призначила мені зустріч із самим собою. Хотілося піти, йти до таємного водоспаду, до забутого джерела, до безіменної стежки… Знову хотілося почути стукіт копит, ці короткі, різкі звуки, що здіймали пил.

Il ne restait plus que l'odeur des terre mouillée, des gouttes d'eau accrochées pour quelques instants aux bourgeons.

Dernier ballet avant que la saison ne s’estompe. Plus un mot! Plus un trait! Plus un marque de lumière! Plus d’empreintes! Plus certitudes!

Sur le chevalet, le dernier dessin est effacé. 

Les chevaux du passé ressemblent aux chevaux de pluie. Le temps que fuit les efface, le dessine flous dans la mémoire.

Ainsi s'écrivent les légendes pour les âmes qui ne veulent pas mourir ou bien revivre dans une autre lumière, pour un autre périple, dans le vent à qui tout est pardonné. 

Mais qui peut savoir et que voudra le croire?

Il existe, au cœur de chaque histoire, des terres étincelantes, des éclats de vie infinie, de lumières qui grandissent, des chevaux intérieurs que certains voudraient dompter ou seraient tentes d'enfermer et d'apprivoiser.

Mais celui que enferme un esprit se trompe toujours. 

Toujours.

Là-bas, les horizons se jouent des bruits et des cris de ce monde.

Celui qui aperçoit les chevaux de pluies ne dit rien. Il s'envole avec eux le temps d’une éclatante audace de vivre. La vie prend toute sa place.

Sur le quai de l'oubli, il reste un tableau, portrait de chevaux dans la brume et l'ombre d'un peintre qui s'efface. 

Mais les chevaux de pluie galopent sans jamais s'arrêter, seulement le jour ou la mort reprend sa complice complainte avec la vie.

Je ne suis d'aucun pays.

Je suis de tous les pays.

Tzigane en plaine intérieure Apache au fond de mon cœur.

Ce qui me plait c'est ton chant ton soleil que est trop grand ton envie de partager ton désir de voyager. 

J’ m' fous d’ la couleur du temps pourvu qu’il y ait du vent qui bouscule tous les messages d’un monde n’est pas trop sage.

Et c’est pour ça qu’on est donné pour des mots à échanger créole au sang mélangé.

C’est pour ça qu’on est sur la terre cœurs jetés dans l’atmosphère. Nos différences sont pareilles et l’amitié toujours veille. 

/Залишився лише запах мокрої землі, краплі води, що на кілька митей чіплялися за бруньки.

Останній балет перед сезоном згасає. Ні слова більше! Не залишилося жодного рядка! Більше жодної позначки світла! Більше ніяких відбитків! Більше ніяких впевненостей!

На мольберті останній малюнок стирається.

Коні минулого схожі на дощових коней. Час, що тікає, стирає їх, розмиває в пам'яті.

Так написані легенди для душ, які не хочуть померти чи жити знову в іншому світлі, для іншої подорожі, на вітрі, якому все прощено.

Але хто може знати і хто в це повірить?

У центрі кожної історії є блискучі землі, спалахи нескінченного життя, зростаючі вогні, внутрішні коні, яких дехто хотів би приборкати або спокусився б обмежити та приборкати.

Але той, хто укладений в дусі, завжди помиляється.

Завжди.

там обрії грають шумом і криком цього світу.

Той, хто бачить дощових коней, нічого не говорить. Він відлітає з ними на час сліпучої зухвалості жити. Життя займає своє місце.

На набережній забуття залишилася картина, портрет коней у тумані й тінь згасаючого художника.

Але дощові коні скачуть, не зупиняючись, лише в той день, коли смерть знову оплакує свого співучасника життям.

Я не з жодної країни.

Я з усіх країн.

Циган у внутрішній рівнині Apache глибоко в моєму серці.

Мені подобається ваша пісня, ваше сонце, ваше бажання поділитися своїм бажанням подорожувати занадто велике.

Мене не хвилює колір погоди, доки є вітер, який перемішує всі повідомлення в не надто мудрому світі.

І тому нам дано обмінюватися словами креольською змішаною кров’ю.

Ось чому ми на землі, серця викинуті в атмосферу. Наші відмінності однакові, а дружба існує завжди.

Je regarde la ville qui s’enfuit, se défile. Des millions de mille pas. Regards qui n'en sont pas. Les bistrots sont déserts jusqu'au fin fond des verres mais les caméras guettent ceux veulent faire la fête. Tous les emplois du temps seront dorénavant fichés, enregistrés sur des papiers secrets.Tous les emplois du temps seront dorénavant téléréalité pour une éternité. Je regarde la ville en plein cœur dans le mille. Personne ne vient me voir. Personne ne veut me croire. Que l'homme n'existe plus et que dans chaque rue le pouvoir s’est éteint d'aujourd'hui à demain. Mes frères sont déjà morts dans une ordinamort. Ils sont tous enfermès dans leur maison scellée. Face au téléviseur ils voient leur dictateur qui décide de leur vie en effaçant leurs cris. Je me suis réveillé en sueur sur l’oreiller. Le  soleil m'appelait pour me dire que j'avais rêvé, rêvé,rêvé,heureusement rêvé. Ça ne peut pas arriver  sur le grand échiquier. J’avais rêvé,rêvé, heureusement rêvé. Ça ne peut pas arriver chez les civilisés. Quand je suis arrivé chez moi j'ai voulu zapper la télé. J’ai écouté le chant des forts, regardé le monde déjà mort. 

J'ai vécu cet instant présent comme un cadeau de dernière chance. Partout le temps est menaçant, la planète est dans la balance. 

L'enfer est bien sur terre. Le monde est à l'envers. Les hommes ferment les yeux sur le bonheur des dieux. 

Quand je suis parti dans la rue j'ai eu voulu zapper le malheur. Des gens à moitié dévêtus voulaient ma chemise en couleur. Sur des écrans hyper bruyants, des êtres politiques prometent que le bonheur est rassurant et que bientôt ce sera fête. 

Des papiers polluent toutes les rues pour vanter les idées des uns.

Quelques-uns encore y ont cru et vont aller voter demain.

/Дивлюсь на місто, як воно тікає, вислизає. Мільйони тисяч кроків. Виглядає, що не є. Бістро безлюдні до глибини окулярів, але камери стежать за охочими вечірки. Усі розклади відтепер зберігатимуться в архівах, записуватимуться на секретних паперах. Усі розклади відтепер стануть реаліті-шоу на вічність. Я дивлюся прямо на місто прямо в серце. До мене ніхто не приходить. Ніхто не хоче мені вірити. Тієї людини більше немає, і ця влада на кожній вулиці зникла сьогодні на завтра. Мої брати вже померли смертним приказом. Усі вони замкнені у своєму запечатаному будинку. Перед телевізором вони бачать свого диктатора, який вирішує їхні життя, стираючи їхні крики. Я прокинувся в поту на подушці. Сонце покликало мене сказати, що я мріяла, мріяла, мріяла, щасливо мріяла. Такого не може бути на великій шахівниці. Я мріяв, мріяв, щасливо мріяв. З цивілізованими людьми такого бути не може. Коли я прийшов додому, я хотів вимкнути телевізор. Я слухав пісню сильних, дивився на вже мертвий світ. Я сприйняв цей момент як останній шанс подарунок. Скрізь, де погода загрожує, планета в рівновазі. Пекло справді є на землі. Світ перевернутий. Люди закривають очі на щастя богів. Вийшовши на вулицю, хотілося втекти від нещастя. Напіводягнені люди хотіли мою кольорову сорочку. На надзвичайно шумних екранах політичні істоти обіцяють, що щастя обнадіює і що незабаром буде вечірка. Газети забруднюють усі вулиці, щоб хвалити ідеї деяких. Дехто все ж у це повірив і завтра збирається голосувати.

Puis la nuit s'installe dans la peur. Chacun va se cacher chez lui. Tout est fait pour que le bonheur soit un souvenir de la vie. La peur fait terrer les humains derrière leur huis cadenassé. Ils vont voter pour des malsains qui font régner l'illégalité.

Qui pourra changer les images? Les esprits ont d'autres envies et pourtant il reste trop de page où le sang s'enfuit de la vie. 

Combien faudra-t-il de décès pour comprendre que tous les humains ont envie de percer l'abcès et de marcher main dans la main?

Certains appellent ça l'utopie mais il suffirait que chacun au nom du respect de la vie fasse un petit bout de chemin.

Il était si seul dans son fauteuil sans mémoire. Il cachait ses larmes dans sa manche attendait le dimanche du dimanche.

Il était si seul dans son destin plié dans les journaux du voisin.

Il taisait toutes ses souffrances montrant toujours comme de l'élégance. Il se souvenait de cette femme de cette histoire de feu et de flamme de cet amour au creux d'un hôtel de ces heures qu'il pensait éternelles.

Il avait peut-être eu un enfant qui venait le voir de temps en temps.

Un enfant qui avait grandi dans l'horizon oublié de sa vie.

Parfois le destin ne fait que taire.

Les jours passent brûlant toutes les années

Les mots sentent un jour le renfermé avant de dormir dans le mystère
Il 
était si seul dans sa mémoire assis sur son fauteuil dérisoire.

Pour toujours, sa nuit devint blanche la veille d'un dimanche du dimanche.

/Тоді ніч настає зі страхом. Всі сховаються вдома. Все зроблено для того, щоб щастя було пам'яттю життя. Страх змушує людей ховатися за зачиненими дверима. Голосуватимуть за нездорових людей, через які панує беззаконня.

Хто може змінювати зображення? Духи мають інші бажання, і все ж залишається занадто багато сторінок, де кров тікає від життя.

Скільки смертей знадобиться, щоб зрозуміти, що всі люди хочуть прорватися через гнійник і йти рука об руку?

Хтось називає це утопією, але достатньо було б кожному зробити маленький крок в ім'я поваги до життя.

Він був такий самотній у своєму кріслі, без пам’яті. Він ховав сльози в рукаві, чекаючи неділі.

Він був такий самотній у своїй долі, складеній у сусідських газетах.

Він мовчав про всі свої страждання, завжди демонструючи якусь елегантність. Він пам’ятав цю жінку з цієї історії про вогонь і полум’я цього кохання в глибині готелю з тих годин, які, як він думав, будуть вічними.

Можливо, у нього була дитина, яка час від часу приходила до нього.

Дитина, яка виросла на забутому горизонті свого життя.

Іноді доля просто мовчить.

Дні минають палаючі всі роки.

Одного разу слова здаються затхлими, перш ніж заснути в таємниці.

У своїй пам’яті він був таким самотнім, сидячи у своєму нікчемному кріслі.

Назавжди його ніч стала безсонною напередодні недільної ночі.

lundi 21 novembre 2022

Mon chat demande à manger/dort/est fâché tout le temps /Jeudi 17 novembre

Jeudi 17 novembre


1. Jean se couche/dort/travaille tard le samedi. / Жан лягає спати/ спить/ працює допізна по суботах

2. Chaque matin, je me lève/me couche/réveille/prends mon petit déjeuner à huit heures. / Щоранку я встаю/ лягаю спати/ прокидаюся/ снідаю о восьмій

3. Ce soir, je vais danser/sors/vais sortir avec des amis. / Сьогодні ввечері я збираюся танцювати/ виходити гуляти з друзями

4. Je me lève/maquille/m’habille en 3 minutes. (en = pour exprimer une durée courte) / Я встаю/ роблю макіяж/ одягаюся за 3 хвилини

5. Mon chat demande à manger/dort/est fâché tout le temps. / Мій кіт просить їжі/ спить/ весь час злий

6. J’utilise mon portable quand je veux/ travaille/ lis des nouvelles. / Я використовую свій мобільний телефон, коли хочу/ працюю/ читаю новини

7. Mon chien préfère jouer/manger dans le jardin.

8. Mes voisins détestent quand je promène/balade/sors le chien.

9. Mon moment préféré de la journée, c’est quand mes enfants dorment déjà,

mais que je ne dors pas encore/c’est quand je suis allongée sur le

canapé/quand je prends ma première tasse de café.


10. Mon voisin fait un barbecue/le ménage/la poussière/du bruit chaque week-

end.


11. Je ne peux pas trouver mon passeport/voyager car je n’ai pas ma valise.

12. Je fais une promenade/des courses/la sieste deux fois par semaine.

Deux fois par semaine

Trois fois par mois

Combien de fois par an tu voyages ? Je voyage 2/3 fois par an.

13. Le lundi, je ne veux pas faire du sport/travailler. /je ne veux rien faire.

14. J’ai de la chance, aujourd’hui, je gagne de l’argent/je gagne au lot/suis en vie.

15. Tout le monde pense que je dois me coiffer/devenir coiffeuse/raser ma

barbe/me raser/me couper les cheveux/dois changer mon image.

Car = parce que


Activité 8

J’apprends le français pendant 4 heures. Tout le monde pense que c’est très long

et que je suis fatiguée, mais ce n’est pas vrai.

J’aime chanter et écouter de la musique quand je prends une douche.


Je danse quand je cuisine.


Activité 9

Avant le travail, je prends un petit déjeuner et je fais quelque chose pour ma famille

et je sors de la maison. /Перед роботою я снідаю, роблю щось для сім’ї та виходжу з дому.

Avant le travail, je dors dans le métro. /Перед роботою я сплю в метро.

Après le travail, ma fille et moi (= nous) sortons nous promener.

Après le travail, je fais toujours les courses au supermarché, ça me plaît. /Після роботи я завжди роблю покупки в супермаркеті, мені це подобається.

Après le travail, je fais de la peinture par numéro.

Le week-end, je prends la voiture, je voyage/je fais un voyage et je fais une fête

pour ma fille.