mercredi 12 novembre 2025

COP30 : les Etats-Unis montrés du doigt

Le président brésilien Lula s’en est pris aux négationnistes du climat. En l’absence de Donald Trump, le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, en a profité pour décocher des flèches contre le président climatosceptique. 
Le sommet mondial sur le climat de cette année s’ouvre ce lundi au Brésil. Vu les tensions internationales, l’ambiance n’est pas à la fête. Mais les enjeux n’ont jamais été aussi cruciaux. Pour tous les pays du monde. Cinq questions pour garder le fil.
La « COP de l’action » : déjà fait. « La COP de la mise en œuvre » : déjà servi. « Il est temps d’agir » : déjà utilisé… La COP30 qui s’ouvre ce lundi dans la ville brésilienne de Belém sera donc « la COP de la vérité », a décrété la présidence du grand pays sud-américain qui mènera les débats du sommet mondial sur le climat. On y attend environ 50.000 personnes jusqu’au 21 novembre dans des conditions d’hébergement très acrobatiques.
Le symbole est fort : défenseur historique des pays du sud, très impliqué dans le dossier climatique, hébergeant la majeure partie d’une des forêts les plus importantes au monde, pays socio-économiquement « émergent », permanent grand écart entre d’ambitieuses politiques de transition et un statut assumé de producteur de pétrole, le Brésil est un condensé des tensions autour des questions climatiques. Avec une diplomatie affûtée comme un couteau japonais, qui pouvait au mieux incarner l’ampleur et la complexité du problème tout en ayant une chance de piloter les négociations jusqu’à bon port ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire